À une époque où le végétalisme est promu un peu partout en Europe, la consommation de viande, elle ne semble pas être sur le point de baisser. Actuellement, le France est le plus grand consommateur de viande de poulet en Europe. En effet, au cours de l’année 2022, un Français aurait consommé en moyenne 28 kg de viandes blanches. Ce chiffre présente d’ailleurs une augmentation de 5 %, en comparaison avec l’année précédente. C’est en raison de cette croissance incessante de la consommation de viande, qu’est apparu l’élevage intensif. Ce mode de production agricole est énormément pointé du doigt en raison de ses impacts environnementaux non-négligeables. Face à cette situation, les industriels du secteur avicole français s’orientent vers l’élevage dit durable.
Le marché avicole dominé par les industriels français
Force est de constater que le secteur agricole français faiblit d’année en année. En effet, depuis ces 40 dernières années, le nombre d’agriculteurs français a été divisé par 4. Et depuis 2010, le nombre de fermes baisse de 2 %.
Mais s’il y a bien une filière agricole dominée par la France, c’est sans aucun doute l’élevage de poulet. Comme nous le démontre cet article https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-gaulois-maitre-coq-loue-il-est-le-champion-du-poulet-toutes-categories-1352376 , la force de l’activité avicole française réside dans la production des grands industriels français tels que le groupe LDC.
Existant depuis plus de 50 ans, cette industrie de renom issue de la fusion de l’entreprise Lambert et Dodard Chancereul s’impose sur le marché avicole national et international. Les conditions d’élevage de ces industriels ont été maintes fois pointées du doigt. Raison pour laquelle, le groupe LDC s’oriente aujourd’hui vers ce qu’on appelle l’élevage durable.
L’élevage durable : un concept qui nécessite une certaine compétence
Pour rappel, l’élevage intensif est une forme d’élevage industrialisé qui vise à faire augmenter considérablement le niveau de production dans le cadre de l’exploitation. Cela implique généralement des pratiques ayant des impacts défavorables sur l’équilibre environnemental, sur le bien-être des animaux en élevage et sur la santé du consommateur.
Par contre, l’élevage durable est un concept qui consiste à assurer un niveau de production conforme aux demandes des consommateurs tout en respectant des conditions strictes, en phase avec le milieu environnemental.
Mais pour mettre en place cette notion d’élevage durable, il faut des connaissances et du savoir-faire. Cela passe par exemple par l’augmentation de l’espace disponible pour les animaux, l’accès au plein air, l’usage d’alimentation durable, le développement de certaines races, l’aménagement d’espaces permettant l’expression de comportements propres à chaque espèce, l’exploitation optimale de la lumière naturelle, la préservation de la santé des animaux et l’évaluation de leur bien-être, la limitation de la durée de transport des animaux… Le groupe LDC a mis en place une structure pour promouvoir ce concept d’élevage durable.
Les industriels avicoles, promoteurs de l’élevage durable
En effet, le groupe LDC a mis en place un réseau de 6.000 éleveurs présents dans toute la France, dans le cadre du contrat, Nature d’Éleveurs. D’un côté, LDC s’engage auprès de ces éleveurs à acheter une quantité de poulets bien précise, à un prix fixé à l’avance. De l’autre, les affiliés s’engagent à respecter un cahier de charge spécifique.
Au sein de ce cahier de charge, on retrouve notamment les conditions liées à l’élevage durable. Cela permet au Groupe LDC de produire et de vendre des produits de qualité, en quantité suffisante, conformes au respect de l’environnement. Cette démarche permet par la même occasion de laisser une place importante aux aviculteurs régionaux dans le marché de la viande de poulets.